15 Février, dans Fukushima Information
Tepco vient de communiquer l'état des sondes de l'unité n°. 2 de
Fukushima-Daiichi : 20% des thermocouples s'avéreraient
"défectueux"... Sur
l'unité 3 c'est encore pire...
La terre a tremblé à nouveau...
Dans "The Asahi Shimbun" du 14 Février
Tepco conclut que le thermomètre qui indique une
température élevée est cassé... Deux thermomètres voisins indiquent 31
et 32°...
Tepco affirme que les niveaux de Césium aux alentours du
complexe nucléaire n'ont pas changé....
Mardi 14 Février: que se passe-t-il dans le réacteur n°2 ?
Tepco vient d’annoncer que du Xénon avait été
retrouvé
dans
l’enceinte de confinement du réacteur n°2. Cela signifie concrètement,
comme en novembre 2011, qu’une réaction en chaîne incontrôlable a eu
lieu ces derniers jours et est peut-être encore en cours.
Si Tepco ne revient pas sur ces données, alors on peut considérer que
les thermomètres du réacteur 2 ne sont pas défaillants et que
l’augmentation de la radioactivité dans la préfecture de Fukushima
n’est pas anodine.
Détails dans
Fukushima.over-blog
Lundi 13 Février: soucis à Fukushima:
- Les chiffres publiés par le MEXT ce matin indiquent une augmentation notable de la contamination en radio-césium dans la préfecture de Fukushima : L'activité en Cs-134+Cs-137 est passée de 10 MBq/km2 à 220 MBq / km2 soit 220 Bq/m2 de sol.
- La température monte toujours dans le réacteur n° 2
Tepco a déclaré le thermomètre défaillant..... a suivre....
Dimanche 12 Février: inquiétudes à Fukushima Dai Ichi
- la température monte dans le réacteur 2 malgré l'augmentation des quantités d'eau injectées. Selon le Fukushima diary elle pourrait attendre 90° ce dimanche..
La commission de sécurité nucléaire distribuerait des comprimés d'Iode stable auprès des populations non évacuées dans un rayon de 30, voire de 50 Km autour de la centrale.
- l'unité 3 émet un panache de fumée ou de vapeur
- l'unité 4 dont la piscine fuit a chauffé subitement le 6 février.
plus de détails et plusieurs videos sur:
fukushima.over-blog et sur lesveilleursdefukushima.blogspot
11 Février 2012: manifestations antinucléaires à Tokyo
11 février 2012: Des nouvelles de Minamisoma, une ville à 25 km de Fukushima
5 Février 2012
Sur
le site 2000Watts
Arnie Gundersen, certainement l'une des 3 sources
les
plus fiables sur la catastrophe de Fukushima, nous éclaire sur la
décision du Gouvernement japonais d'augmenter les doses autorisées de
radioactivité et de Césium pour permettre aux habitants de Fuskushima
de retourner dans leurs habitations.
Les jeunes filles sont les plus vulnérables au Césium et aux
expositions des radiations. Avec la décision d'augmenter à 20
millieverts/an les doses de radiations, le Gouvernement
accepte que 1% des filles développent un cancer par an. (en restant 5
ans dans la région, le risque est de 5%).
Les conséquences sur la santé de vivre en territoire contaminé ont été étudiées par le Pr Yablokov et le Dr Bandajevski à Tchernobyl.
Alors que la menace nucléaire s'éloigne à Fukushima, la question de la gestion des déchets reste en suspens. Aux débris du tsunami vont maintenant s'ajouter ceux de la décontamination nucléaire. Incinération ou stockage, le gouvernement peine à trouver une solution satisfaisante au risque de propager la contamination dans tout le pays.
lire l'article dans Novethic'infos
Déchets
contaminés - (source: Novethic'info)
30 janvier 2012
Une lettre du Dr Michel FERNEX en réponse à un article paru dans la presse japonaise
à télécharger ici
à lire sur le blog
Fukushima.over-blog.fr un blog plein d'infos qu'on ne trouve
pas dans nos journaux...
Impuissant devant l'ampleur de la
catastrophe, le gouverneur de la province de Fukushima, Yuhei Sato, se
recueille devant un autel improvisé.
Namie (préfecture de Fukushima), le 15 mai 2011.
Source image : MaxPPP - fukushima.over-blog.fr
31 janvier 2012
La Cour des comptes rend aujourd'hui son rapport sur le coût réel de la filière électronucléaire française. Cet exercice comptable difficile est salué par les écologistes qui attendaient depuis longtemps que les estimations du passé soit réactualisées, d'autant plus que le renforcement inéluctable de la sûreté nucléaire va encore renchérir les coûts de l'énergie nucléaire.
Pour Michèle RIVASI, députée européenne, porte-parole d'Eva Joly spécialiste du nucléaire, ce rapport reste néanmoins incomplet et doit en appeler d'autres tout aussi pertinents sur les coûts à venir
"Aujourd'hui, la Cour des comptes brise publiquement de nombreux
mythes dénoncés depuis longtemps par les écologistes: avec un coût
évalué à 30€/MWh il y a quelques années, puis une réévaluation après
publication du rapport Champsaur à 42€/MWh (prix de vente actuel) ...
le coût du nucléaire actuel serait de 50€/MWh. Mais étant donné que la
Cour des comptes n'a pas inclus le coût de la recherche publique dans
ses calculs (38 milliards d'euros), le coût initial doublerait pour
s'élever en fait à 58€/MWh. Et encore, cette actualisation des coûts ne
comprend ni le coût de l'assurance des centrales, ni le coût de
Superphénix, ni même celui des anciens réacteurs graphite-gaz. Par
ailleurs le coût du MWh sortant de l'EPR est dorénavant estimé entre 75
et 90 euros, ce qui met l'éolien au même niveau de
compétitivité économique.
Disons-le clairement: c'est un désaveu pour les promoteurs de l'atome."
"Par ailleurs, ce rapport souligne que le coût du
démantèlement et du stockage des déchets n'est pas chiffrable
aujourd'hui et donc que les estimations avancées par les
tenants de l'énergie nucléaire n'ont pas de raison d'être...sauf d'être
amenées à augmenter encore et toujours, tel que c'est
le cas pour l'enfouissement en couches géologiques profondes que
refusent les écologistes, et dont les coûts estimés sont passés de 15 à
35 milliards d'euros.
Aussi, concernant le coût du démantèlement provisionné par EDF, il ne
sera pas de 15% du coût d'investissement initial (construction) mais
d'au moins 37%.
C'est tout bonnement scandaleux, c'est à croire qu'on nous a amené
volontairement dans une impasse économique pour justifier la
prolongation de la durée de vie des centrales au-delà de 40 ans."
"Enfin, la Cour des comptes insiste surtout sur l'importance
des surcoûts liés à la maintenance du parc nucléaire, avec au moins 55
milliards d'euros d'investissements nécessaires entre 2011 et 2025.
Le plus inquiétant finalement, c'est que malgré une augmentation des
coûts pour améliorer la sûreté, le risque zéro n'est pas atteint pour
autant.
Ces investissements semblent irréalistes pour les écologistes: mieux
vaudrait privilégier la fermeture des centrales à risque plutôt
qu'investir à fonds perdus dans l'illusoire sûreté de centrales qui
vieillissent mal."
Et Michèle RIVASI de conclure: "Le nucléaire est
bien
la seule technologie que je connaisse dont le coût augmente dans le
temps.
Normalement, les progrès technologiques et la production en série
devraient tendre vers une diminution des coûts comme c'est le cas dans
les énergies renouvelables: c'est une ineptie de plus à mettre sur le
compte de cette industrie aussi douteuse que coûteuse.
La sortie du nucléaire est un impératif économique qu'Eva Joly
continuera à porter lors de notre campagne: nous ne voulons pas
continuer à hypothéquer l'avenir de la France, et encore moins celui
des générations futures."
28 janvier 2012
http://fukushima.over-blog.fr/
Le blog en français conscré entièrement à la catastrophe nucléaire de
Fukushima et à ses répercussions au Japon et dans le monde. Extraits:
La
tente des contestataires japonais devant le ministère de l'économie.
Cette tente est insupportable aux yeux du
gouvernement. Plantée devant le ministère de l’économie, du commerce et
de l’industrie (METI) à Tokyo, elle est occupée jour et nuit par des
militants antinucléaires et pacifistes depuis le mois de septembre
2011. Elle rappelle en permanence le danger continu de l’énergie
nucléaire. Appelant les citoyens à manifester régulièrement pour
l’évacuation des territoires contaminés, elle a accueilli le mouvement
des 100 femmes de Fukushima. Cette tente est devenue au fil des mois un
haut lieu de la lutte antinucléaire dans la capitale japonaise,
rassemblant plusieurs groupes ayant des objectifs convergents, et
organisant la lutte de terrain.
Après « l’arrêt à froid » des réacteurs de
Fukushima décrété par le gouvernement en décembre ‒ fin officielle de
la catastrophe ‒, après la suppression des conférences de presse
communes Tepco-gouvernement concernant la catastrophe atomique ‒ fin
officielle de la communication ‒, voici le temps de la répression
contre le mouvement antinucléaire japonais ‒ fin de la contestation ? .
Une fois que l’on ne parlera plus de Fukushima et que les
antinucléaires seront neutralisés, il sera alors plus facile de rouvrir
les centrales nucléaires du Japon. C’est pourquoi l’ordre d’évacuer la
tente installée devant le ministère de l’économie vient d’être donné.
Dernier délai : vendredi 27 janvier, 17 heures (JT).
Publié le 31 octobre 2011 dans Libération
"...L’une des principales régions agricoles du Japon est profondément contaminée. En fait, c’est toute la société japonaise qui est victime d’un poison invisible.... Les autorités ont rehaussé les normes de contamination acceptables pour les aliments, entraînant une suspicion généralisée : elles sont quinze fois supérieures à celles tolérées en Ukraine après Tchernobyl ! A Tokyo, je suis allée dans un supermarché avec des parents qui m’ont montré le parcours du combattant pour protéger leurs enfants : en l’absence d’informations claires et fiables, ils passent des heures à vérifier l’origine de chaque aliment.
La situation est pire à proximité de la centrale de Fukushima
Daichi
où je me suis rendue....
... Là aussi, les autorités ont rehaussé les normes acceptables – y
compris pour les enfants – au niveau de celles jusque-là réservées aux
travailleurs du nucléaire ! Mais a-t-on la moindre idée de ce que de
telles doses font à l’organisme d’un bébé, d’un enfant en pleine
croissance, d’un adolescent ou d’une femme enceinte ?
La contamination est partout, mais reste invisible. Le vrai drame, nous le verrons dans quinze ans, quand il sera trop tard. Certains estiment qu’il faudrait évacuer tous les habitants la région. Mais où iraient ces réfugiés nucléaires et pour faire quoi ? Une fois la catastrophe intervenue, il n’y a plus que de mauvaises réponses. Le piège du nucléaire s’est refermé sur les habitants de Fukushima : ils n’ont nulle part ou aller et ne savent que trop ce que rester signifie. Je n’oublierai jamais le regard de ces mères qui ont envoyé leurs enfants au loin pour les protéger ou la détresse de celles qui n’ont pu le faire...."
Mardi 24 janvier 2012
Toujours sur www.2000watts.org:
Tepco, l'opérateur de la Centrale, annonce que le taux de radioactivité
autour des réacteurs est en augmentation durant le mois de janvier.
Selon Tepco, cette hausse serait dûe à l'augmentation du va et vient
des employés lors des opérations d'endoscopie dans le Réacteur No 2.
Samedi 21 Janvier 2012
Les liquidateurs de la Centrale de Fukushima ont réussi
l'opération
d'endoscopie du Réacteur 2. Ils ont pu filmer, pendant 30 minutes,
l'intérieur du réacteur grâce à une caméra spéciale fixée à une hauteur
de 7 mètres de hauteur et qui s'est engagée 2 m dans le coeur du
réacteur. Les images sont troublées par de très forts rayonnements
nucléaires. On attend l'interprétation des images...
Vous
pouvez voir un extrait ici
Mardi 17, 10 groupes de 4 liquidateurs étaient entrés dans le Bâtiment 2 afin de percer un trou dans la cuve du Réacteur afin d'y introduire un tuyau avec une caméra. Ce système est capable de supporter de très hautes températures ainsi que les radiations. Les liquidateurs ont été soumis à une dose de 3 millisieverts durant l'opération.
La polynésie n'en a pas terminé avec les conséquences des essais nucléaires français:
Voir le reportage de "Tahiti-Pacifique Magazine"
A télécharger ici: "Désarroi à
Tureia"
Tureia est l'attol le plus proche de Mururoa(100km). Outre problèmes
de santé liés à la contamination radioactive, les habitants sont
menacés par l'éboulement du récif fragilisé de Mururoa; ce qui
provoquerait un tsunami meurtrier sur cet attol bas. Avec
l'aimable autorisation de Alex W. du PREL
Directeur de la publication
TAHITI-PACIFIQUE magazine: http://tahiti-pacifique.com
22 Octobre 2011
Un accident nucléaire, c'est contraindre une partie de la population à l'exil et les autres à vivre en milieu contaminé:
"Dans les villes mortes autour de Fukushima"
Voir
le reportage dans "Le Monde"
Des questions sans réponse que se posent les réfugiés de la zone de
Fukushima.
Un
reportage
photographique de Jérémie Souteyrat
Un reportage photo du Guardian
samedi 8 octobre 2011
Toujours
sur 2000Watts:
Un troisième liquidateur est "officiellement" décédé à la Centrale de
Fukushima.
Tepco a trouvé un moyen assez drôle de se débarrasser de l'eau radioactive qu'elle traine dans ses cuves et dans les sous-sols des Réacteurs. ... .... Tepco annonce qu'elle a commencé à utiliser cette eau "peu radioactive", pour arroser des troncs d'arbres qui se trouvent à côté de la Centrale et qui pourraient prendre feu. .....
Samedi 24 Septembre 2011
A
lire sur 2000Watts:
Voici une nouvelle qui n'est pas une surprise mais qui va changer la vie
des japonnais: du Riz récolté à Nihonmatsu (56 km de Fukushima) a été
mesuré avec un niveau de césium radioactif de 500 bequerels par
kilogramme. Ce riz est dangereux pour la santé. La récolte vient de
commencer et la région de Fukushima produit des tonnes de riz...
Concrètement, ce taux de césium radioactif implique que la radioactivité
des rizières de la région de Fukushima est trop élevée pour produire du
riz et le manger. Le Césium a une demi-vie de 28 ans.
FUKUSHIMA 6 MOIS DE MENSONGES ET DE DISSIMULATIONS
Voir le dossier qu'a rédigé le Réseau Sortir du nucléaire qui
traite surtout du sort des populations contraintes de vivre en milieu
contaminé, des conditions de travail des liquidateurs.
Lire
ici
Mercredi 7 septembre 2011
A lire sur 2000Watts:Dans une interview au journal Tokyo Shimbun de mardi, l’ancien Premier Ministre japonais Naoto Kan a confié "qu’il a eu peur qu'à la suite à la catastrophe de Fukushima, Tokyo ne devienne inhabitable. Il aurait été impossible d’évacuer 30 millions de personnes. Je pensais que les centrales nucléaires étaient sûres car elles étaient supportées par la technologie japonaise. Mais j’ai changé mon avis depuis le 11 mars".
Dans une autre interview au journal Asahi Shinbun Daily, il a ajouté : « Quand vous pensez à la probabilité qu'un accident rendre la moitié de votre pays inhabitable, vous ne pouvez pas prendre ce risque, même s'il n'arrive qu'une fois par siècle.»
Un reportage photographique "non officiel" à l'intérieur de la centrale.
Dimanche 4 septembre 2011:
On peut diminuer notre consommation d'électricité sans
difficulté et on peut aussi travailler sérieusement les énergies
renouvelables. Les japonais le font.
Le professeur Yuji Ohya de l'Institut de recherche de mécanique
appliquée de l'Université de Kyushu montre, dans un reportage de la
télévision japonaise NHK, qu'un nouveau design des turbines
éoliennes pourrait en multiplier par deux ou trois le rendement.
A
lire ici
Depuis la catastrophe le 11 mars, le Japon a réduit de 28% sa consommation d'électricité! Pas mal, alors que nos hommes politiques refusent de réduire de 1% notre consommation.
Les mesures du niveau de contaminations radioactives prises par le Gouvernement à 1m de hauteur montrent qu'une zone de plus de 20 km autours de la Centrale de Fukushima va devoir devenir un no man's land, si le gouvernement japonais fait son travail. Les mesures montrent une contamination de 1,2 million de microsieverts/an à Ottozawa (1 km de la Centrale) ou 3,2 millions de microsieverts/an à Matsuzaku (4 km de la Centrale) ou à Hirusone 360'000 microsieverts/an à 22 km. Bref, des niveaux à vous tuer un boeuf avant qu'il ne finisse dans votre assiette et cela pour 50 années à venir au minimum.
* Un liquidateur de Fukushima est décédé d'une leucémie aiguë. Cet employé de 40 ans a été exposé à des radiations pendant une semaine au début du mois d'août. Etrangement, Tepco, l'opérateur de la Centrale, réfute le fait que les radiations reçues durant son travail aient causé sa mort.
Dimanche 28 août :
Le sort des populations "civiles" après un accident nucléaire.
Des japonais réagissent aux silences et mensonges officiels : A
lire dans le nouvel obs
Mercredi 24 août 2011:
Dans la ville de Fukushima (60 km de la Centrale) le
taux de contamination radioactive est tellement élevé par endroit, que
le 80% des élèves vont devoir emprunter des routes différentes pour
éviter de recevoir une dose trop forte de radiation. Certains trajets
offrent un niveau de 3 à 8 fois les doses légales admises.
lire
sur sur 2000Watts
19 Juillet 2011:
Fukushima: Limiter les Radiations au lieu de l'Information
Le Dr. Arnie Gundersen est certainement l'un des scientifiques les plus respectés dans le monde du nucléaire et il s'impose comme la référence dans la catastrophe de Fukushima. Dans son interview du 19 juillet 2011, il présente la situation actuelle de la Centrale et l'état des radiations ainsi que des pluies noires "black rains". Nous vous proposons une traduction en français de sa dernière interview. Si vous parlez anglais, vous pouvez également visionner la vidéo
Communiqué de la CRIIRAD du 7/07/2011
Un
article à lire sur le site 2000 Watts
Mardi 19 juillet 2011. Tout avait
débuté le samedi 9 juillet quand le gouvernement avait annoncé que 6
bovins contaminés au Césium avaient été vendus sur les marchés. Seul
20 kg de viande avaient dû être ingurgitée par les japonais. Le
Gouvernement avait tenté de minimiser l'affaire et recommandait
presque de manger cette viande radioactive pour un avenir radieux.
Bref, depuis c'est l'explosion! Nous en sommes à plus de 578 bêtes
contaminées vendues sur les marchés!!! Actuellement 7 fermes ont
nourri leurs bétails avec du foin qui contenaient plus de 520 fois les
limites légales de Césium.
Deux constatations:
1) les contrôles sanitaires ne sont pas faits et des aliments
radioactifs de Fukushima sont vendus à travers le Japon (le monde?)
2) Si du foin contient plus de 500 fois les limites légales à 60 km de
la Centrale, quelle niveau de contamination reçoivent les habitants
qui habitent ces régions? Vous comprenez pourquoi les japonais se
méfient tellement du Gouvernement quand il s'agit du Nucléaire?
De retour du Japon, Michèle RIVASI se montre effarée
par ce qu'elle a vu sur place.
Alors que l'AIEA vient de rendre son rapport final dans lequel elle
estime que le japon a bien géré la crise, la députée européenne EELV
affirme au contraire que les populations sont laissées dans l'ignorance
la plus complète du danger.
lire
ici
Il est grand temps que nos nucléocrates comprennent qu'il ne faut pas construire des engins dangereux qu'ils ne savent pas maîtriser.
Disons que historiquement ce sont les japonais qui ont été privés d'électricité et qui sont encore en pénurie...grâce au nucléaire!
Source: La gazette nucléaire
Traduit du japonais par Tomomi Dufils (avril 2011);
Il a été rédigé il y a 14 ans au Japon par Hirado NORIO, technicien
chaudronnier travaillant pour la construction et l'entretien des
centrales nucléaires. Il relate son expérience de la réalité du terrain
et les conclusions qu'il en a tirées.
La dernière catastrophe de Fukushima et la mise en lumière des coulisses du nucléaire confortent le récit prémonitoire de ce témoin.
Plus facile à lire ici
La version en .rtf
- à télécharger ici
lire :
LA SUPPLICATION,
Tchernobyl, chronique du monde après l'apocalypse
par Svetlana Alexievitch, écrivain et journaliste biélorusse.
10 ans après la catastrophe l'auteur donne la parole à des habitants, des liquidateurs, des ingénieurs, d'anciens responsables locaux.
télécharger ici
ou
sur Chernobyl-day
Youri Bandajevski et collaborateurs
aux éditions Yves Michel
disponible en librairie.