04 Avril 2012
Le CRMS a été créé à Fukushima en juillet 2011 grâce à une initiative
de citoyens
et avec le soutien de la CRIIRAD française. Depuis, il connaît une
affluence constante
d'habitants qui ne savent plus à quelle dose se vouer.
Lire l'article
© Actu-Environnement
Samedi 31 mars 2012 - Fukushima
Le Premier Ministre Yoshihiko Noda a autorisé certains habitants de la zone-interdite (20 km de la Centrale de Fukushima) de retourner chez eux.
Le Gouvernement juge que 20 millisieverts/an est une dose acceptable pour les villageois de Tamura City, Kawauchi et Minamisoma qui n'ont pas la possibilité de s'offrir les services d'un bon avocat.
Pour ceux qui ont un bon avocat, ils auront droits à des
dédommagements
financiers et le luxe de ne pas retourner dans cet enfer.
Avec 20 millisieverts, il ne devrait pas rester trop de survivants
d'ici à une décennie. Bref, le Gouvernement japonais est en train de
mener à l'abattoir quelques villageois. Ben si on peut s'éviter de
payer pour des dédommagements financiers, c'est tout ça d'économisé.
Vendredi 30 mars 2012
La pêche est interdite dans un périmètre de 20 km autours de la Centrale de Fukushima car il est bien connu que les poissons ne sortent pas de cette zone. Du coup, Tepco annonce qu'elle allait débuter des études pour mesurer les taux de contamination des animaux marins dans ce périmètre
31 Mars 2012 - TCHERNOBYL
Une zone de plus de 2000 km2 réservée au suivi de la faune exposée à
des contaminations importantes
Après avoir décliné de 2001 à 2005, l'activité moyenne de
Cs-137
"biologique" a augmenté de 2006 à 2010
La réserve radiologique et écologique "spéciale" de Polessie a été
en créée en 1988 afin d'étudier les conséquences de l'accident de
Tchernobyl sur la vie sauvage ; cette région a en effet été fortement
contaminée par les retombées de l'accident de 1986. Même si les espèces
sauvages locales semblent prospérer en l'absence de tout humain, la
radioactivité n'en continue pas moins, 25 années après l'accident, à
affecter les animaux. Le quelques 2000 km2 de sols de la réserve
étaient en fait contaminés à des niveaux "supérieurs" à 500 kBq/m2. Les
scientifiques estiment que 30% environ du Césium-137 et 70% du
Strontium-90 dispersés en Biélorussie sont retombés sur la surface
affectée plus tard à la réserve. L'essentiel du Plutonium est également
retombé dans cette zone.
05/03/2012 Kashiwa :
1 enfant sur 2 exposé à un "hotspot" présenterait des lymphocytes "atypiques" et des numérations lymphocytaires anormales
05 Mars 2012:
Comment se fait-il que la machine de chargement du combustible se retrouve là ?
A voir avec les commentaires et des
schémas sur Gen4
Le 05/03/2012
Le PM Noda affirme qu'il ne faut blâmer personne en particulier pour la catastrophe nucléaire...
Notre amie Kumiko du blog ex-skf s'en étrangle encore : M. Noda a
déclaré à l'AFP le 3 mars :
"Je crois qu'il est nécessaire, plutôt que de s'attarder à
rechercher des responsabilités individuelles [dans cet accident],
d'apprendre la leçon et de partager la douleur d'une responsabilité
collective".
C'est une déclaration proprement surréaliste : si le microcosme
politique et le lobby nucléaire portent assurément la responsabilité
collective d'une partie de cet accident, pourquoi tenter d'y associer
le peuple Japonais, les pauvres diables qui ont du quitter tout ce
qu'ils avaient, ceux qui seront rattrapés tôt ou tard par les maux de
l'atome, les paysans , les travailleurs, les pécheurs, les éleveurs,
tout ceux qui ont souffert ou souffriront un jour de conséquences de
cet accident ? C'est non seulement injuste, c'est de plus écœurant.
C'est rajouter un fardeau moral et symbolique sur le dos d'un fardeau
physique qui est lui-même en train de se dévoiler lentement, très
lentement.
Lire
la suite sur gen4
et aussi: des actionnaires de TEPCO réclament une indemnisation...
Vendredi 2 mars 2012
On peut l'écouter en japonais avec sous-titres
ou lire la traduction française
ici sur Fukushima.over-blog.fr
Suit un extrait de son blog traduit
Le 1er Mars 2012
Sur Gen4:
Yukio Edano confirme l'arrêt total de la production électronucléaire
Japonaise cet été
Le Ministre de l'Industrie Yukio Edano a déclaré ce matin devant le
parlement Japonais :
"Il est plus que probable qu'aucun réacteur nucléaire [Japonais] ne
sera remis en production cet été ; les possibilités d'incidents liés à
la surconsommation ne doivent pas influencer la décision liée à la
prise de conscience de l'aspect sécuritaire de l'énergie nucléaire."
A la fin du mois d'avril, le dernier réacteur Japonais encore en
production sera placé en arrêt à froid.
Mercredi 29 Février
"Un film produit par Dan Edge consacré entièrement à la
catastrophe de Fukushima Daiichi vient d’être diffusé par la BBC : «
Inside the Meltdown »
Un film de 59 minutes avec de nombreux documents inédits
(langue anglaise).
On y voit, entre autres, des images de l’arrivée du tsunami
sur la centrale avec les ouvriers qui fuient en voyant la vague
approcher, et de nombreux témoignages d’acteurs directs, politiques,
ingénieurs, pompiers, ouvriers.
Le film reprend les évènements dans l’ordre chronologique avec des documents originaux et quelques reconstitutions. Le tremblement de terre, le tsunami, la panne de refroidissement des cœurs, les interventions d’urgence (hélicoptères, pompiers), l’évacuation, les explosions, etc. Les journalistes de la BBC n’ont toutefois pas pu avoir accès à la vidéo des explosions du réacteur 4. Cette vidéo existe forcément, elle sortira un jour, mais il faudra être patient.
Un film à voir absolument pour ne pas oublier ce qu’il s’est réellement passé à Fukushima Daiichi."
A voir sur le site Fukushima.over-blog
Lundi 27 février 2012
Dans le Fukushima.over-blog:Dans l’émission « Mise au point » du 26
février 2012,
Pierre-Olivier Volet présente un reportage de Georges Baumgartner qui a
pu retourner sur les lieux de la catastrophe.
Il nous parle sans langue de bois de la collusion des opérateurs et des
autorités de surveillance.
A aller voir absolument
Et dans le même blog, la traduction d'un article du www.hufingtonpost.com
Extrait:"Voyez le désastre de Fukushima. Non seulement la prise
de
décisions a été trop lente dans les premières heures de la crise parce
qu’il fallait parvenir à un consensus
entre des acteurs trop nombreux mais il y a eu un manque de
communication du à une panne du système téléphonique.
De plus, les acteurs du triangle d'or protégeaient leurs territoires
respectifs.
Les politiques et régulateurs protégeaient l'industrie nucléaire et
l'industrie nucléaire se protégeait elle-même. Le meilleur intérêt du
peuple japonais est passé
au dernier rang. ..."
Je doute que ce soit différent en France...
26 février 2012
Certaines zones autour de Fukushima seront interdites "définitivement" d'après le gouvernement Japonais
Le gouvernement Japonais a admis vendredi 24 février que certaines zones entourant le site de Fukushima-Daiichi seront "définitivement" perdues. La ville de Futaba, 7500 habitants et située à quelques kilomètres au Nord-Ouest de la centrale accidentée semble particulièrement visée par cette déclaration. D'après les déclarations précédentes du gouvernement Japonais, toute zone dont la radioactivité ambiante serait supérieure à 50 mSv par an sera déclarée définitivement interdite à tout habitat humain.
Les relevés effectués à Futaba affichent des doses annuelles
atteignant près de 500 mSv soit dix fois cette valeur limite.
Voilà le dernier beau succès de l'électronucléaire: rendre une
portion de la planète "définitivement" inhabitable.
Source : japantoday, 25/2, anglais
Sur le même blog gen4:
un hélicoptère a pris des photos du site: les voir ici avec leur commentaire
24 février 2012
style="font-style: italic;">Le
batiment n° 4 menacé d'effondrement "abrite" une piscine de
désactivation pleine de combustible qu'il faut absolument garder sous
l'eau.
Les informations fournies par Tepco et le gouvernement japonais, par l'AIEA (Agence internationale pour l'Energie atomique), par les divers gouvernements sont honteusement partielles, tardives, voire mensongères. Des tentatives de synthèse:
Un document en français fait une synthèse sur ce qu'on peut savoir sur l'accident de Fukushima et ses conséquences:
édité par la fédération des jeunes pour la paix mondiale.
C'est un document qui vise à informer les décideurs africains.
a rassemblé les informations disponibles sur l'accident de Fukushima en janvier 2012
Un de nos ministres en visite à Fukushima qui s'est dit "rassuré" (Le Figaro)
Un site de solidarité avec les japonais:
l'interminable cauchemar de Fukushima
Les techniciens et les politiques ne maîtrisent rien des monstres
qu'ils ont créés: ils ne peuvent que courir derrière les "incidents,
tentant de parer au plus urgent....
18 Février 2012 - De retour de la zone interdite de Fukushima (ville de Futaba)
repris du blog de Janick Magne avec son aimable autorisation.
Tenue de protection pour la visite de la petite ville de Futaba, dans
la zone interdite des 10 km autour de la centrale nucléaire accidentée
de Fukushiuma Daiichi. Cette tenue ne protège pas des radiations, mais
de la poussière contaminée. Selon les moments et les endroits, mon
Gamma-Scout pouvait passer de 2 microsieverts à 5, 10, 20 ou 30. Nous
avons eu des pics de 55 microsieverts, de 40 et plus, et, hors zone
interdite, alors que nous avions déjà ôté et jeté nos combinaisons de
protection, nous avons eu 37 microsieverts dans la voiture. Pour
comparaison, dans les conditions normales, il y a à Tokyo en
moyenne 0,08 microsieverts. D'après les témoignages, d'autres quartiers
de Futaba et de la zone sont encore plus contaminés. La photo a été
prise devant la Mairie abandonnée de Futaba. Le maire et une partie de
ses administrés sont réfugiés dans un lycée désaffecté de la banlieue
de Tokyo, à 200 km au sud, où ils "vivent" depuis près d'un an. Ils ont
tout perdu.
......
"En temps normal, après une catastrophe naturelle, les gens
s'entraident, nettoient, reconstruisent ensemble, et la vie repart....
MAIS UNE CATASTROPHE NUCLEAIRE N'EST PAS UNE CATASTROPHE NORMALE. Il ne
reste que des ruines, des maisons vides et des villes-fantômes, et on
ne peut rien faire, rien réparer : ni les routes, ni les toits, ni les
murs, ni les cimetières, ni les étables....
Plus de place pour les hommes, plus de place pour leur labeur, plus de
place pour leurs animaux ni leurs champs. C'EST COMME SI L'HOMME ETAIT
DE TROP."......
Lire le texte complet de Janick MAGNE
Disons que historiquement ce sont les japonais qui ont été privés d'électricité et qui sont encore en pénurie...grâce au nucléaire!
Source: La gazette nucléaire
Traduit du japonais par Tomomi Dufils (avril 2011);
Il a été rédigé il y a 14 ans au Japon par Hirado NORIO, technicien
chaudronnier travaillant pour la construction et l'entretien des
centrales nucléaires. Il relate son expérience de la réalité du terrain
et les conclusions qu'il en a tirées.
La dernière catastrophe de Fukushima et la mise en lumière des coulisses du nucléaire confortent le récit prémonitoire de ce témoin.
Plus facile à lire ici
La version en .rtf
- à télécharger ici
lire :
LA SUPPLICATION,
Tchernobyl, chronique du monde après l'apocalypse
par Svetlana Alexievitch, écrivain et journaliste biélorusse.
10 ans après la catastrophe l'auteur donne la parole à des habitants, des liquidateurs, des ingénieurs, d'anciens responsables locaux.
télécharger ici
ou
sur Chernobyl-day
Youri Bandajevski et collaborateurs
aux éditions Yves Michel
disponible en librairie.