La catastrophe de Fukushima. 25 ans après celle de Tchernobyl.
En 2011, 5 Millions de personnes, enfants et adultes, étaient obligées de
vivre dans les territoires contaminés par Tchernobyl; leur santé n'est
pas bonne et cela s'aggrave.
La situation des japonais vivant dans les zones contaminées par
Fukushima n'est pas brillante non plus.
Je souhaite ici apporter ma petite contribution à la lutte contre la propagande du lobby nucléaire.
Ceux qui souffrent ce sont les populations environnantes, les uns ne
pourront pas rentrer chez eux, les autres sont invités à retourner
vivre dans un environnement contaminé; ceux qui vont souffrir le plus
ce sont les enfants et les générations futures.
Je pense aussi à ceux qui travaillent sur les sites et qui prennent des
doses de rayons dangereuses.
Georges
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Le 10 Octobre 2012
Une émission de radio japonaise a parlé des conditions de travail des ouvriers de Fukushima :
Actuellement on a 3 000 personnes sur le site de Fukushima et au total 23 700 personnes y ont travaillé.
Paroles d'un ouvrier du nucléaire actuellement sur le site :
- Pour les ouvriers des bâtiments des réacteurs, c’est : “courir et grimper là où il y a à faire.”
- Pour les ouvriers de l’épuration des eaux, c’est : “Vous voyez le niveau d’eau à droite. Courir pour le mettre ici aussi.”
Parce que la radioactivité est trop élevée, on ne peut travailler que par petites touches.
- On ne peut pas travailler plus de 20 à 30 minutes. On a besoin de plus de gens.
Ça ne peut pas avancer.
- La radioactivité de l’air décroit un petit peu au niveau de l’isolation parasismique ou dehors parce qu’on a réussi à couvrir le haut du bâtiment du réacteur avec une plaque de plomb mais ceux qui travaillent dans les bâtiments des réacteurs ou de l’épuration de l’eau sont toujours autant exposés qu’avant.
- Parfois, dans la salle de repos, ils me montrent leurs dosimètres intégraux.
C’est 0,5 mSv/15 mn.
C’est 1 mSv/30 mn.
Je lui ai demandé depuis combien de temps il travaille dans de telles conditions. Il dit que ça ne doit pas faire plus d’un mois.
Pour ces travaux, les gens qui viennent ne restent pas plus d’un mois.
Huit membres de la centrale les " Fukushima 50 " (ainsi appelés car ils font parti des 50 personnes étant restées sur site après le Tsunami ) et qui ont lutté contre la catastrophe à la centrale après le tremblement de terre du 11 mars 2011 ont rencontré le Premier ministre Noda au J village lors de sa récente visite...
C'était la première fois qu'ils parlaient...
Fukura dit que 20 personnes sont restée 48 heures d'affilée dans les salles de contrôle des réacteurs en fusion au plus fort de la catastrophe, survivant avec des biscuits et de l'eau...Quand l'unité 1 à explosé les travailleurs ont recu le faux plafond sur la tête les couvrant de poussière blanche. Ils ont continué leur travail dans des vêtements de protection et des respirateurs....
"Il faisait nuit et dans l' obscurité, ils risquaient d'être électrocutés .Ils avaient peur et ils se demandaient s'ils allaient revenir de ce périple sans être blessés"
Ces ouvrier désespérés pour regagner un peu d'eau pour le réacteur ont commencé à récupéréer les batteries de leurs voitures et ont réussi à en trouver 20 ...
A lire en entier sur Fukushima-informations
Ils avaient refusé d'abandonner leurs 30 vaches laitières au moment de l'ordre d'évacuation. Ils trayaient leurs vaches et jetaient le lait contaminé, impropre à la consommation.
Ils importent maintenant les aliments des vaches des USA (prix multiplié par 6) et depuis juin dernier, le lait est à nouveau vendu à la coopérative laitière car il n'est plus contaminé. Le lait, de bonne qualité, est même vendu à un prix plus élevé qu'avant le 11 mars 2011.
Lire un résumé en français sur le site de l'ACRO
L'article original en anglais du journal «The Mainichi».
Le 9 Octobre 2012
Chiffres fournis par le “Fukushima Prefecture Health Management Survey.”
Nous (le journal «Business Insider»)nous sommes mis en contact avec le Dr. Helen Caldicott, une pédiatre australienne,pour lui demander son avis sur les implications de cette étude.
Après avoir confirmé la validité de l’étude, le Dr Caldicott renforce la nature alarmante des découvertes :
Le médecin s’inquiète sur ces excroissances anormales parce que bien que les nodules thyroïdiens soient relativement courants, ils ne le sont pas autant chez les enfants et certains évolueront en cancers.
Sur la question de savoir pourquoi ces résultats sont aussi peu largement divulgués, le Dr Calidcott note que les responsables japonais ne partagent pas les résultats des examens aux ultrasons avec les plus grands experts des nodules thyroïdiens chez l’enfant et accuse les médias de “faire de l’anesthésie psychique”, disant qu’elle ne comprend pas pourquoi les publications des médias préfèrent ignorer les retombées radioactives.
Le Dr Caldicott explique que cette très haute fréquence des excroissances anormales des enfants de Fukushima est très anormale — il faut habituellement compter entre 5 et 70 ans pour voir ce que sont les implications médicales de la radioactivité — et elle insiste sur la nécessité d’impliquer au plus vite la communauté médicale internationale.
“Ces données devraient être disponibles. Et ils devraient se mettre aussi vite que possible en relation avec les experts internationaux. Et les lésions détectées par ultrasons devraient toutes être analysées par biopsie et et il n’y a aucune biopsie. Et s’il n’y a pas de biopsie alors c’est la pire des irresponsabilités médicales. Parce que si certains de ces enfants ont des cancers et ne sont pas soignés, ils vont en mourir.”
Le texte complet en Français sur Fukushima-diary
Le texte original en anglais du Business Insider
Le 8 Octobre 2012
La principale raison en est que les infirmières sont parties pour soustraire leurs enfants au risque radioactif dû à l’accident de Fukushima.
D’un autre côté, le nombre de patients augmente et la période d’évacuation est prolongée.
En février 2011, il y avait 216 candidates pour 366 postes, soit 0,6 candidat par poste . En août 2012, il y avait 174 candidates pour 768 postes, soit à 0,2 candidat par poste.
Le nombre de jeunes gens examinés devrait augmenter dès le 1er octobre 2012 du fait de la mise en place du système de gratuité des soins pour les jeunes de moins de 18 ans. L’association des infirmières s’inquiète d’une situation qui pourrait entraver les examens de santé.
En septembre, le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires Sociales (le MLHW) a admis qu’un ouvrier de Fukushima avait fait une demande d'indemnisation à son assurance du travail. Ceci concerne un cancer de l’intestin, de l’estomac ou du colon.
C’est le premier cas de demande d'indemnisation à l’assurance du travail.
Un autre ouvrier du nucléaire en a dit ceci :
... Après qu’on nous ait fait faire un tel travail, on commence à attraper des cancers. La relation de cause à effet n’est pas évidente mais rares sont ceux qui ne pensent pas que demain ce sera sans doute leur tour.
Le 6 Octobre 2012
Voyez les autres sur son site 281antinuke.com>
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Imge en téléchargement libre
Quelques extraits:
«Les études sur la faune et la flore des zones contaminées de Fukushima sont nombreuses. Il faut dire que l'on ne connait pas grand chose sur l'impact de la radioactivité sur les écosystèmes.
Les macaques japonais capturés à Fukushima avaient entre 10 000 et 25 000 Bq/kg de césium dans le corps peu de temps après le déclenchement de la catastrophe.
Puis, leur contamination a baissé 500 - 1 500 Bq/kg en juin 2011 pour remonter à plus de 2 000 Bq/kg de l'hiver au printemps.
Comme ils sont proches de l'homme, étudier l'impact des radiations est utile. Il faudrait les suivre pendant une vingtaine d'années.»
«La mairie de Futaba, qui occupe actuellement un lycée désaffecté dans la banlieue de Tôkyô, va aller s'installer dans la ville d'Iwaki, province de Fukushima. Comme le retour des habitants à Futaba n'est pas possible avant plusieurs années, elle veut aussi y établir une ville temporaire pour ses 4 000 habitants...»
«Le Maïnichi révèle que les autorités régionales de Fukushima et certains experts en charge de la surveillance sanitaire des conséquences de la catastrophe ont tenu des réunions secrètes...
Par exemple, la réunion officielle du 11 septembre 2012 devait révéler qu'un enfant est atteint d'un cancer de la thyroïde. Lors de la réunion secrète préliminaire, il a été convenu qu'un des expert poserait la question de savoir si cela pouvait être lié à la catastrophe et qu'il lui serait répondu que non.»
Le 4 Octobre 2012
A lire sur le site de Kibo promesse>
«A travers cette série de photographies, j’ai cherché à montrer ce que la nature offre et ce qu’elle reprend quand elle se manifeste violemment. J’ai aussi cherché à montrer l’impact de la radioactivité sur la nature et les hommes de Fukushima, la place de la nature en milieu urbain. J’ai conclu cette étude par une série d’images des dunes de Tottori, symbole d’une Terre qui ne finira par ne plus rien nous offrir si on continue de la maltraiter. »
«Quant à mon livre NIPPON 2011, je le vois comme une trace qui restera et touchera un monde pas forcément sensible au nucléaire. Mes photographies dans ce livre, malgré une esthétique évidente cache de la souffrance, de la violence qui je l’espère, feront réagir les lecteurs, les poussera à se pencher davantage sur la fragilité de notre planète et sur les dangers des technologies qui ne sont pas maîtrisables.»
Le 3 Octobre 2012
La préfecture de Fukushima a commencé cette semaine à offrir la gratuité des soins médicaux aux enfants de moins de 18 ans. Cela concerne les 36.000 enfants vivant dans la préfecture, selon un représentant de la Santé.
Les autorités espèrent que cette gratuité des soins médicaux va inciter les familles à rester.
Depuis la catastrophe nucléaire de l’an dernier, pratiquement 18.000 enfants de moins de 18 ans ont quitté la préfecture estiment des responsables.
40 décès sont survenus lors de l'évacuation de l'hôpital de Futaba et de la maison de retraite 'Deauville' lors de l'accident.
Selon une commission d'enquête mise en place par l'hôpital, les décès ne sont pas dus à une faute du personnel, qui a fait son maximum, mais à la catastrophe nucléaire et à l'improvisation des secours. Les premiers secours sont venus en bus et n'ont pas pu prendre les patients grabataires. Les forces armées sont arrivées tardivement pour les chercher et cela a pris trop de temps. Les personnes qui sont parties en bus ont fait des kilomètres et des kilomètres avant de trouver une structure médicale d'accueil.
A voir sur le site de l'ACRO avec bien d'autres infos
Le 30 septembre 2012
A l’occasion des Golden Blog Awards 2012 qui récompensent les meilleurs blogs français dans 20 catégories différentes, le blog “Fukushima” est en lice dans la catégorie “Ecologie / Environnement”.
363 billets, 670.000 visiteurs et 1.300.000 pages visitées en 17 mois d’existence.
Si vous appréciez ce blog,vous pouvez voter pour lui ici
Il nous présente actuellement une traduction française du rapport de la commission indépendante japonaise sur la catastrophe de Fukushima.
Le 27 septembre 2012
Dans Fukushima diary :Posted by Mochizuki on September 26th, 2012
« 3 300 Bq/kg de substances radioactives ont été mesurés pour une femme enceinte de la ville d’Iwaki.
Si cette femme fait 50 kg, elle a 165 000 Bq/corps.
Le "Fukushima minpo", la source originelle de cette information, ne précise pas le nucléide mais il s’agit sans doute des césium 134+137.
La ville d’Iwaki a mené des analyses médicales sur les expositions internes.
L’examen a été fait sur des mineurs de moins de 18 ans (le 12 mars 2011) et sur les femmes enceintes enregistrées entre juillet 2010 et juillet 2011 au registre de maternité.
Ils ont compilé les résultats de 12 134 personnes et ils ont trouvé de la radioactivité dans 620 d’entre eux. »
Iwaki-shi est située à environ 90 km à l'intérieur des terres.
Il s'agit ici de contamination interne par un élément radio-actif (césium?) inhalé ou avalé.
La mère et l'enfant subissent donc une irradiation interne.
Le taux "normal" de Césium dans le corps est ZÉRO.
Le 26 septembre 2012
La préfecture de Fukushima a révélé samedi qu'un débit de dose de 1.6 mSv/h a été officiellement mesuré le 12 mars 2011 vers 15h à Kamihatori, un district de la ville de Futaba situé à environ 6 km de la centrale de Fukushima-Daiichi. Exactement 24h plus tôt (le 11/3/11 à 15h30), la centrale connaissait le début de son SBO (1) et quelques minutes plus tard (le 12/3/11 à 15h36), le bâtiment-réacteur n°. 1 explosait.
L'exposition à cette dose de 1.6 mSv/h conduisait à dépasser en 37 minutes le seuil maximal de radioactivité admis pour la population pour une année (2).
La population concernée de Futaba n'a été évacuée – livrée à elle-même dans une panique totale – l'après midi du 12 mars après que le zonage "rouge" ait été étendu de 3 à 10 km dans la matinée du même jour.
Source : Kyodo News, 22/9 (anglais)
(1) SBO (Station BlackOut) : perte de l'ensemble des moyens d'alimentation électriques; la première des cinq sources d'accidents majeurs répertoriés.
(2) 1 mSv/an, hors radio-activité "naturelle"
A lire ici,après l'article sur la chute d'une poutrelle dans la piscine N°3
Publié le 12 avril 2012sur Gen4
Le 25 septembre 2012
Oui, selon Jean-Paul Jaud. De Fukushima au laboratoire du professeur Séralini, où il a filmé les dessous de l'étude « choc » sur les OGM, le réalisateur dénonce le risque de contamination irréversible du vivant que font courir ces deux technologies...
Le 21 septembre 2012
• Le district d'Idagawa de la ville de Minami-Sôma, a été conquis sur la mer pendant les ères Meiji et Taishô.
Il produisait essentiellement du riz sur 180 hectares environ.
Il a été dévasté par le tsunami et le barrage qui alimente les rizières est contaminé au césium radioactif.
Les sédiments au fond du barrage ont 260 000 becquerels par kilogramme.
Il se peut donc qu'il soit complètement abandonné.
Le chef du district s'attend à ce que les 251 habitants refusent d'y retourner. Quand la municipalité a proposé une réinstallation sur les hauteurs à proximité d'Idagawa, les habitants ont dit non : "plus personne ne veut produire de riz ici".
Le 20 septembre 2012
80% des patients ont moins de 14 ans
le 30 juillet 2012, le Fukushima Diary avait rapporté que les cas de pneumonies à mycoplasmes étaient au plus haut sur la dernière décennie.
7 mois sont passés et la fréquence de la pneumonie à mycoplasmes augmente toujours, largement au-dessus des valeurs des 10 dernières années.
Sur Fukushima-diary en anglais et français
Le 19 septembre 2012
• Selon un recensement effectué par le quotidien Maïnichi, environ la moitié des élèves des écoles des 10 municipalitées évacuées à la suite de la catastrophe de Fukushima ne sont plus inscrits dans leur école d'origine. Dans les 4 municipalités qui ont rouvert leur propre école dans un autre lieu durant l'été 2011 ou plus tard, le nombre d'élèves est inférieur à 20% de ce qu'il était avant. Les enfants inscrits dans de nouvelles écoles n'ont plus envie de revenir. Les responsables de ces écoles font leur maximum pour promouvoir le retour des élèves : sans enfant, il n'y a plus d'avenir pour la commune.
le site de l'ACRO
Ne manquez pas d'y lire aussi le petit bijou de communication commis par le directeur de l'AIEA qui s'extasie sur l'amour des populations pour le nucléaire....(c'est en anglais mais facile à comprendre)
Le 18 septembre 2012
Le 11 septembre 2012, les autorités municipales de Minamisoma ont annoncé qu’ils ont relevé du césium dans 169 des 693 produits testés en août. Ils ont relevé la radioactivité dans les produits d’autosuffisance. Ils ont eu plus de 100 Bq/kg de césium dans 18 de ces 169 échantillons.
Le pire aura été 2 880 Bq/kg dans des plantes sauvages comestibles cueillies dans le quartier de Haramachi.
Les échantillons proviennent de la mer, de la montagne ou des jardins potagers des particuliers. Ils ne sont pas supposés être vendus.
Le taux normal de césium sur terre est de ZERO. Il n'existe pas dans la nature; il est issu des installations nucléaires civiles ou des essais militaires.
A ne pas manquer: un technicien indépendant nous décrit l'état actuel des réacteurs et ses conséquences.
Le 12 septembre 2012
C'est le premier sur les 80 000 enfants contrôlés. Selon ces mêmes autorités, ce ne peut pas être dû aux rejets radioactifs car c'est trop tôt: A Tchernobyl, les premiers cancers seraient arrivés après 4 ou 5 ans.
Comme d'habitude les autorités tentent d'innocenter le nucléaire. Il est en effet impossible actuellement d'imputer avec certitude ce cancer à la contamination par l'iode radio-actif de Fukushima; mais il n'est pas possible non plus d'affirmer que la contamination radio-active n'est pas en cause.
On note cependant:
«Les particularités caractéristiques de la diffusion et de l’apparition du cancer de la thyroïde de Tchernobyl sont très différentes des données, largement utilisées comme références, sur les conséquences des bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki.
Le cancer de Tchernobyl :
Lire la traduction de leur travail
Voir l'article sur Fukushima-diary (traduction en français)
A voir ICI un choix de blogs, d'articles et de livres pour s'informer sur les conséquences des catastrophes
Retour à «Vivre après Fukushima»
A voir ICI un choix de blogs, d'articles et de livres pour s'informer sur les conséquences des catastrophes de Tchernobyl et Fukushima
le 23 septembre 2012
L'UNFPA, Fonds des Nations Unies pour la population, est un organisme de développement international qui œuvre en faveur du droit à la santé et de l'égalité des chances pour chaque femme, homme et enfant.
En août 2006, l’ UNFPA a publié les données suivantes :
La morbidité totale des jeunes adolescents au Bélarus a augmenté de 30,9% de 1996 à 2006.
De l’avis de l’UNFPA, le niveau de la santé reproductive des adolescents influe entre autres
sur l’état démographique total du pays, compte tenu du fait qu’en 2005 la population du
Bélarus a diminué de 49.900 unités....
Les conclusions:
1. Vingt-trois ans après l’accident de la centrale nucléaire de Tchernobyl, les habitants de la République du Belarus, qui ont vécu dans des territoires contaminés ... sont exposés à un risque accru de maladies cardio-vasculaires et de tumeurs malignes.
2. L’augmentation constante de ces pathologies durant les 23 années après l’accident de la centrale nucléaire de Tchernobyl conduit à une situation proche de la catastrophe démographique où le taux de mortalité atteint le double du taux de natalité.
3. La situation actuelle requiert des décisions immédiates au niveau national ...
le 20 septembre 2012
La très sérieuse revue américaine "Food and Chemical Toxicology" vient de publier une étude du chercheur Gilles-Eric Séralini Professeur de biologie moléculaire à l'Université de Caen. Cette étude est une première : réalisée pendant deux ans, sur 200 rats nourris au maïs transgénique, ce que les études officielles ne font jamais puisque les études requises pour évaluer les OGM sont beaucoup plus courtes.
Résultats: les rats OGM déclenchent de deux à trois fois plus de tumeurs que les rats non OGM quel que soit leur sexe...
Surtout, les tumeurs surviennent nettement plus vite chez les rats OGM : vingt mois plus tôt chez les mâles, trois mois plus tôt chez les femelles.
Ces études sur deux ans sur rats, que l’EFSA s’est toujours refusée à faire, montrent l'existence d'un risque accru sur la vie entière de l’animal, risque qui est ignoré sur des études plus courtes.
sortie prévue en salles le 26/09 – présentera dans le détail et en images l’étude et ses résultats.
Jean-Paul Jaud a donné la parole aux agriculteurs japonais de Fukushima, sénégalais ou français, aux scientifiques, aux politiques ou aux militants. Autant de personnes qui s’expriment sincèrement sur ces deux problématiques majeures, les OGM et le NUCLÉAIRE.
le 4 septembre 2012
Entre 1960 et 1996, la France a réalisé 210 essais dans le Sahara algérien puis en Polynésie française sur les atolls de Moruroa et Fangataufa. Les vétérans victimes de ses essais veulent obtenir une reconnaissance de leur service rendu.
Ailleurs dans le monde, de nombreuses associations luttent également pour faire reconnaître leur prise en charge. En août 2011, plusieurs d’entre elles ont lancé un appel aux Nations Unies, à qui elles demandent une réelle prise en charge des victimes d’essais nucléaires dans le monde et la programmation d’une décennie (2012-2021) pour le nettoyage, la réhabilitation et le développement soutenable des régions contaminées
Le site de l'association nationale des vétérans victimes des essais nucléaires (ANVVEN)
Lire l'article entier sur Novethic
le 23 août 2012
Le but de leurs recherches est de déterminer s'il a eu des conséquences sur la santé...
...Au niveau européen, les lignes bougent puisque récemment il y a eu une reconnaissance des effets du nucléaire sur l'atoll de Mururoa. Ce n'est pas rien de dire que le lobby nucléaire est puissant en France... »
...C'est pour cela que le prestataire choisi n'a aucun lien avec les services d'Etat en France, une sorte de garantie d'indépendance
Lire l'article de «corsematin.com»
...23% du territoire du Bélarus a été contaminé par des éléments radioactifs. Il s’agit surtout de deux régions : celle de Gomel et de Moguilev. 250 000 enfants vivent aujourd’hui dans ces territoires...
...Il faut reconnaître que l’état de santé de la population enfantine continue de se détériorer dans
la période post-Tchernobyl.
Le plus inquiétant est l’augmentation de la morbidité primaire déterminée par les
malformations congénitales, la morbidité du système circulatoire, les tumeurs et les maladies
endocriniennes...
Rédigé par le Dr Yablokov, c'est le plus complet bilan consacré aux conséquences de la catastrophe de Tchernobyl pour les habitants et pour la nature dans les territoires contaminés par les retombées radioactives (principalement au Bélarus, en Ukraine et en Russie).
télécharger le résumé en français ici
Ou le texte complet en anglais
sur chernobyl-day
L’association humanitaire « Les Enfants de Tchernobyl » a accueilli ce 30 juin 2012 à Horbourg-Wihr le 40ème groupe d’enfants invité en France : 120 enfants ukrainiens qui sont hébergés par 101 familles d’accueil volontaires au mois de juillet.
Le blog de Fukushima se fait le relai de cette action humanitaire remarquable en publiant le communiqué de presse de l’association.
organisé par IndependentWHO - Pour l’indépendance de l’OMS
le 12 mai 2012 à Genève.
Pour lire ou télécharger:
les résumés des contributions, cliquer ICI
La table des matières et des intervenants, c'est là
Un compte rendu rapide du forum:
sur le site de IndependentWHO
Tchernobyl: 1 million d'enfants irradiés ignorés par l'OMS
L’Académie des sciences de New York a consacré un numéro de 345
pages de ses annales à la catastrophe de Tchernobyl.
Les effets sanitaires sont effrayants
: 985 000 décès suite à la catastrophe de Tchernobyl.
Cet ouvrage publié en 2010
est le plus complet panorama critique des publications médicales et biologiques
consacrées aux conséquences de la catastrophe de Tchernobyl pour les habitants et
pour la nature dans les territoires contaminés par les retombées radioactives
(principalement au Bélarus, en Ukraine et en Russie).
télécharger le résumé en français ici
Ou le texte complet en anglais
sur chernobyl-day
30 Janvier 2012
source: http://fukushima.over-blog.fr
Disons que historiquement ce sont plutôt les japonais qui ont été privés d'électricité grâce au nucléaire!
Et ils se passent très bien du nucléaire !!!
Début janvier 2012, 49 des 54 réacteurs nippons sont à l'arrêt. Le gaz et le Diesel ont remplacé l'atome pour produire de l'électricité et les économies d'énergie ont fait le reste.
Source: La gazette nucléaire
Traduit du japonais par Tomomi Dufils (avril 2011);
Il a été rédigé il y a 14 ans au Japon par Hirado NORIO, technicien
chaudronnier travaillant pour la construction et l'entretien des
centrales nucléaires. Il relate son expérience de la réalité du terrain
et les conclusions qu'il en a tirées.
La dernière catastrophe de Fukushima et la mise en lumière des coulisses du nucléaire confortent le récit prémonitoire de ce témoin.
Plus facile à lire ici
La version en .rtf -
à télécharger ici
lire :
LA SUPPLICATION,
Tchernobyl, chronique du monde après l'apocalypse
par Svetlana Alexievitch, écrivain et journaliste biélorusse.
10 ans après la catastrophe l'auteur donne la parole à des habitants, des liquidateurs, des ingénieurs, d'anciens responsables locaux.
En librairie
télécharger ici
ou
sur chernobyl-day
Youri Bandajevski et collaborateurs
5€ en librairie - éditions Yves Michel
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correctement sur tout navigateur qui respecte les normes (Firefox, IE 8, et les autres).
J'ai du bricoler un peu pour
que IE 7 le montre correctement.
Avec IE 6, pour qu'il soit lisible j'ai du supprimer l'affichage de quelques images de la colonne de droite